Natura 2000 rassemble les acteurs du territoire pour discuter des enjeux sur le Rimouren et la Basse vallée de l’Ibie.

Le Rimouren et la Basse vallée de l’Ibie sont désignés au titre de Natura 2000 depuis 2007. Le Syndicat mixte de Gestion des Gorges de l’Ardèche anime actuellement la concertation pour définir avec les acteurs du territoire les actions à réaliser pour concilier les activités humaines et la biodiversité sur ces secteurs exceptionnels. La réunion du groupe de travail a réuni une vingtaine de personnes pour discuter des activités pratiquées sur ces secteurs, chacun a pu évoquer son avis et ses questionnements sur ses activités et les impacts positifs et négatif sur le milieu naturel.

Le SGGA a confié l’an dernier à l’Office National des Forêts la réalisation du travail d’inventaire environnemental concernant notamment la cartographie des habitats et les inventaires des chauves-souris ainsi que le diagnostic socio-économique. Ce travail est en cours de finalisation et la réunion du groupe de travail a permis de compléter les éléments recueillis par l’ONF par les connaissances des élus locaux, des présidents d’ACCA, du comité départemental de spéléologie, des éleveurs, du Creps …. Sur cette base chacun a pu s’exprimer sur les enjeux environnementaux et ceux des activités économiques ou de loisirs. De nombreux thèmes ont été abordés: la qualité de l’eau, la fréquentation des grottes, la randonnée, le passage des véhicules motorisés … La prochaine réunion du groupe de travail aura pour objectif de proposer des actions concrètes qui seront inscrites dans le document d’objectifs. Ces actions retenues viseront à concilier les activités humaines et la conservation des espèces et des milieux. Les financements Natura 2000 permettront aux propriétaires, associations locales, collectivités territoriales de s’engager pour la préservation de la biodiversité du territoire. La présence des services de l’Etat a été l’occasion de répondre aux questions concernant le décret sur les évaluations d’incidences et l’arrêté de la cours de justice concernant la pêche et la chasse. Des inquiétudes ont été soulevées par les participants sur les derniers textes publiés par l’Etat. Bien que pour l’instant tous les éléments juridiques ne soient pas précisés, le SGGA a réaffirmé son souhait de maintenir sa méthode de travail partenariale et basée sur la concertation mise en place depuis 1996 sur le site Natura 2000.